Osez
Première réification, première double dissociation, première hypnose conversationnelle…
Toutes ces « premières pierres » ont été importantes, dans un cabinet de kinésithérapie en profond décalage avec les standards que j’avais imaginés, avec candeur, nécessaires à la pratique de l’hypnose : le silence de cathédrale, les fauteuils confortables. J’en avais pourtant construit des murs qui m’ont semblés longtemps des obstacles insurmontables. Mais voilà, il faut bien un jour ou l’autre oser, faire, passer à l’acte ! Il a fallu alors dépasser les bruits alentours (téléphones, collègues, …), dépasser l’inconfort (une table de massage, un tabouret), dépasser la peur de l’échec pour se sentir bien soi-même afin d’offrir ce confort, cette sécurité au patient.
Cette phrase de Marie-Elisabeth Faymonville : « L’hypnose enrichit celui qui l’utilise, l’hypnose ne laisse pas indemne celui qui s’y aventure », résume le sentiment qui m’accompagne maintenant au quotidien. En m’appuyant sur un montage vidéo de ce que je peux faire dans les conditions particulières d’un cabinet de kinésithérapie, je voudrais partager avec vous cette expérience et, peut-être, vous aider à oser.